Si vous avez des problèmes de thyroïde, vous savez surement ce qu’est l’iodure de potassium. Pour ceux qui ne le savent pas, il s’agit d’un composé inorganique assez répandu. Il se présente comme un cristal solide blanchâtre, dont la manipulation ne présente aucun danger. Dans certains cas, on peut aussi le trouver sous forme de poudre jaune.
On retrouve l’iodure de potassium assez facilement que ce soit en pharmacie ou dans le commerce. Il y en a même dans le sel de table que l’on emploie au quotidien. Cela nous amène à dire que l’ingurgitation de ce composé est sans risque. Mais selon plusieurs chercheurs, l’iodure de potassium serait responsable de plusieurs maladies de la glande typhoïde et de certains cancers.
L’utilisation pharmaceutique de l’iodure de potassium
Les solutions saturées d’iodure de potassium (ou SSKI) sont utilisées pour traiter certaines maladies comme l’hyperthyroïdie. Il s’agit d’un dysfonctionnement de la sécrétion de la thyroxine ou encore de la triiodothyronine qui sont des hormones qui jouent un rôle important dans le métabolisme énergétique. Le SSKI augmente la teneur en H2O dans les mucus. Cela permet alors de les évacuer plus facilement. Cependant, il faut savoir que c’est une solution d’urgence. En d’autres termes, il faudra le feu vert d’un médecin compétent pour employer le SSKI.
Il faut aussi savoir que l’iodure de potassium est employé pour soigner certains troubles de la peau. En effet, ce composé chimique peut guérir les lésions cutanées.
Sachez que certains traitements médicaux proposent des méthodes assez risquées comme l’utilisation d’iode radioactif comme dans l’imagerie médicale. Le SSKI permet de protéger la thyroïde contre les éventuelles absorptions d’iode radioactif. C’est assez complexe à expliquer, il faut juste avoir en tête que le SSKI joue un rôle primordial dans la médecine nucléaire. Dans le même ordre d’idée, l’utilisation de l’iodure de potassium est également indispensable en cas de contamination nucléaire comme dans le cas de Tchernobyl ou de Fukushima.
L’emploi du SSKI est-il réellement sans danger ?
Il faut savoir que l’iodure de potassium ne présente pas particulièrement de danger pour la santé. Plusieurs études ont été menées pour démontrer qu’il s’agit d’un composé inoffensif. Néanmoins, des chercheurs ont pu mettre en évidence certains effets secondaires du SSKI. Les médecins ont rapporté que certains patients montraient un gonflement inhabituel de la glande parotide. C’est assez normal puisque l’iode est un stimulant pour cette glande responsable de la production de salive. Il y a en effet des personnes qui sont allergiques à l’iode, et qui présentent des signes spécifiques comme des démangeaisons ou encore l’enflement des lèvres ou encore des difficultés à respirer.
Des chercheurs ont aussi mis en cause l’iodure de potassium dans des cas de fièvres et de douleurs articulaires. Il n’est pas rare que le malade présente également une baisse de forme spectaculaire après avoir pris du SSKI. On a aussi eu quelques cas de mal de tête ou encore de gencives douloureuses. Sachez que ce n’est qu’une liste exhaustive, car il y a d’autres effets secondaires à savoir, comme évoqué ici. Dans les cas extrêmes, l’iodure de potassium est considéré comme étant le responsable de la démence de plusieurs patients. Il faut donc être très prudent avec ce composé. Il ne faut pas prendre à la légère les traitements qui impliquent l’utilisation du SSKI.
Le mode d’emploi du SSKI
Sachez que si l’on doit prendre du SSKI, il est important que ce soit souhaité par son docteur. Il est dangereux d’acheter ce médicament sans une ordonnance. En effet, seul un médecin pourra prescrire la dose adéquate pour soigner les différentes maladies comme l’hyperthyroïdie. Un petit conseil, il faut ingurgiter le SSKI après avoir pris un repas assez copieux. Cela vous évitera des troubles digestifs plus ou moins importants. Sachez aussi qu’il est primordial de se réhydrater si l’on suit un traitement à base d’iodure de potassium. Il convient de se rappeler que ce dernier liquéfie les mucus dans le corps. Il est donc conseillé de boire assez d’eau.
Pour ce qui en est de la protection contre les radiations nucléaires. Il faudra suivre les indications données par les responsables de la santé. Dans la majorité des cas, on prend les médicaments à base d’iodure de potassium quelques jours avant une radio. Certains patients requièrent un suivi plus rigoureux lorsqu’ils emploient le SSKI. Les femmes enceintes, les enfants ainsi que les personnes âgées sont très sensibles. Des mesures particulières peuvent être prises pour ces catégories de personnes.
Comment peut-on trouver de l’iodure de potassium ?
Il faut savoir que l’iodure de potassium est assez facile à trouver. On en propose dans les pharmacies, mais aussi dans certaines boutiques. On vous conseille néanmoins de consulter votre médecin avant d’en acheter. Pour ceux qui ont peur que des accidents nucléaires se produisent en France peuvent se fournir chez la pharmacie centrale des armées. Sachez que le gouvernement dispose d’un stock assez considérable, les autorités pourront alors distribuer les tablettes de potassium en cas d’attaque ou encore d’accidents nucléaires graves sur le territoire.