Kimono peut être traduit par « ce que l’on porte sur soi », c’est-à-dire les vêtements. Il désigne alors toutes les tenues que les Japonais mettaient avant leur ouverture à l’Occident au milieu du 19ème siècle. Cependant, il existait de nombreux modèles suivant des usages bien précis. Dans cet article, nous allons voir en détail les différents types de kimonos.
Le Yukata
Quand on part en séjour au Japon, le Yukata est souvent le vêtement traditionnel proposé dans les auberges et les hôtels pour se détendre. Traditionnellement, le Yukata est une tenue que l’on met dans les stations de bains thermaux.
En général, il est fabriqué avec du coton, ce qui le rend très léger. Il est alors plus adapté pour les journées estivales du Japon où la chaleur et l’humidité s’entremêlent. Ses couleurs vives lui donnent un certain charme, on peut très bien s’en servir comme robe de chambre.
Par ailleurs, le yukata est très populaire pendant les cosplays, ces festivals axés sur la culture asiatique. Ceux qui sont intéressés peuvent trouver un kimono traditionnel sur le site Confortdevie.com. Les modèles existants peuvent très bien aller aux hommes comme aux femmes.
Le Keikogi
Issu des deux termes « keiko » et « gi » qui signifient respectivement entrainement et tenue, le Keikogi est un habit que l’on met pour s’entrainer. On le voit habituellement dans les cours d’arts martiaux comme le karaté ou le judo. On fait souvent l’erreur d’appeler cette tenue un kimono, or l’appellation exacte est Keikogi.
C’est un ensemble pantalon-veste tout en blanc que l’on noue avec une ceinture. La couleur de la ceinture varie selon le niveau et le grade du pratiquant. Dans certaines disciplines comme l’aïkido, les pratiquants revêtent le hakama quand ils arrivent au niveau de ceinture noire.
Le Hakama
C’est un pantalon ample que l’on peut confondre avec une jupe étant donné qu’il peut arriver jusqu’aux chevilles. On peut le voir généralement pendant les démonstrations d’aïkido.
Toutefois, il est également utilisé par des pratiquants d’arts martiaux plus traditionnels comme le Iaido, l’art du katana, le sabre japonais ou le kyudo, une discipline spécialisée dans le tir à l’arc. Il n’y a pas de couleur prédéfinie pour un Hakama, elle varie selon la discipline pratiquée.
Mais le Hakama n’est pas une tenue spécifique pour les arts martiaux. C’est un vêtement de la plus pure tradition japonaise. Dans l’ère féodale, il était porté par les hommes issus des classes supérieures de la société, notamment les marchands riches, les membres du clergé et surtout les célèbres guerriers samouraïs.
De nos jours, il est encore et toujours utilisé pour les cérémonies officielles. On pourra voir de très nombreux Japonais en hakama pendant les cérémonies religieuses ou les mariages shinto. D’ailleurs, même les étrangers invités à ces festivités ont le droit de porter les mêmes tenues.
Le Tomesode
C’est un kimono que les femmes mariées portent pendant les cérémonies de mariage. C’est une tenue très formelle étant donné que les couleurs doivent être sobres. La couleur d’usage est le noir sur tout l’habit, on l’appelle alors kurotomesode. On peut cependant placer des motifs représentant le blason familial sur la partie inférieure.
Le Susohiki
Également appelé Hikizuri, c’est un kimono porté par les geishas, les dames de compagnie japonaises, mais aussi par des actrices de théâtre. Contrairement aux autres kimonos traditionnels, celui-ci est très long de sorte qu’il traîne sur sol. Cela a pour but d’harmoniser les mouvements de la geisha pendant les danses traditionnelles qui leur permettent d’avoir une bonne hygiène de vie.
De plus, les décorations présentes sont nombreuses et très colorées pour marquer la singularité de la tenue.